horizontal rule

闂備焦鐪归崺鍕垂閾忣偆浠氶梻浣告啞濞叉﹢宕曢幎钘夌厺闁哄啫鐗嗛崡鎶芥煟閹邦剙鎮佺紒鎲嬬稻娣囧﹪鎮欓鍕ㄥ亾濠靛牏涓嶉柡宥庣仜濞戙垺鏅搁柨鐕傛嫹

闂備焦鐪归崺鍕垂娴兼潙绠烘繝濠傜墕閺嬩線鏌曢崼婵囧櫝闁哄鐗犻弻锟犲炊閳轰椒鎴锋繛鏉戝悑閸旀瑩寮婚妸銉㈡闁惧浚鍋勯锟�

闂備浇顕уù鐑藉箠閹惧嚢鍥敍閻愯尙鐓戦棅顐㈡处缁嬫帡宕戦妸鈺傜厽闁哄倽娉曢崺锝夋煟濞戞瑦灏扮紒缁樼⊕瀵板嫬鈽夊▎蹇d紦

闂傚倷鑳剁涵鍫曞疾濞戞俺濮冲┑鍌溓归弰銉╂煕鐏炲墽鐭嬮柛鐘叉閺屾盯寮撮妸銉ょ盎闂佽绻愰敃銉ф崲濞戞瑥绶炴繛鎴炵懃椤忥拷

闂傚倷绀侀幉锟犲垂閻㈢ǹ绠规い鎰╁劘娴滆绻涢幋鐐寸殤濞戞挸绉归弻宥夊Ψ閵夈儲姣愰梺缁樻尰閸ㄥ墎鎹㈠☉娆忕窞婵炴垶鐟ラ锟�

闂傚倷绀侀幉锟犲垂閻㈢ǹ绠规い鎰剁畱閻鏌涢埄鍏╂垵鈻嶉悩缁樼厱闁规澘鍚€閹查箖鏌涘锝呬壕闂傚倷娴囧畷鐢稿磻濞戞娑樷枎閹寸偛鍘归梺璺ㄥ櫐閹凤拷

闂傚倸鍊风欢锟犲礈濮樿泛绠插〒姘e亾闁诡垰鐭傞幃娆擃敆閸屻倖閿ら梻渚€娼ч悧鍡浰囬锕€纾婚柟鐐墯濞尖晜銇勯幒鎴濃偓鐟扳枔瑜斿铏圭矙鐠恒劎鐤勯梺鍛婃煥缁夎泛鈽夐悽鍛婃櫢闁跨噦鎷�

闂備浇顕уù鐑藉极閹间礁绠犻柟鎯у殺閸ヮ剚鍤掗柕鍫濇椤忔悂姊洪崨濠勨槈闁挎洏鍎甸敐鐐测堪閸曨厾顔曟繝銏e煐缁嬫帞鈧熬鎷�

闂傚倷娴囬~澶娽缚濞嗘挻鍊舵繝闈涙4閼板潡鎮楀☉娆嬬細妞も晞灏欓幉姝岀疀濞戣鲸鏅i梺褰掓?閻掞箓宕戦悩缁樼厱闁斥晛鍟炵紓姘舵煏閸☆厽瀚�

闂傚倷绀侀幉锟犳偡閵壯呯煋闁圭虎鍣弫濠勨偓骞垮劚濡瑩宕曢悢鎼炰簻闁规崘娉涢弸鎴︽煟閿曗偓缂嶅﹪寮诲☉銏犵睄闁逞屽墰缁瑩骞掗弮鈧崗婊堟煥閻曞倹瀚�

闂傚倷绀侀幉锟犳偡閵壯呯煋闁圭虎鍠楅崐鍨亜閺嶎偄浠滄俊顐I戦妵鍕箻鐠虹儤鐏侀梺闈涙4閹凤拷

闂傚倷绀侀幉锟犳偡閵壯呯煋闁汇垻鏁搁惌鍡涙煕瀹€鈧崑鐐烘偂閵忋倕绾ч柛顐g☉婵″潡鏌曢崱顓熷

婵犵數鍋為崹鍫曞箹閳哄倻顩叉繛鍡楄瑜庡鍕箛椤掑偆鍚嬮梻渚€鈧偛鑻晶顔姐亜閺囨ê鍔氶摶鏍煕閹板墎绋婚柨娑樻搐閳规垿鎮欏顔筋€嗛梺鐟板殩閹凤拷

濠德板€楁慨鐑藉磻濞戙垺鍊舵繝闈涱儏缁犵喖鏌嶉妷锔界伇闁哄鐗犻弻銊╂偆閸屾稑顏�

闂傚倷鐒﹂幃鍫曞磿閺夋嚦娑㈠礋椤栵絾鏅╅悗骞垮劚濞诧妇浜告惔銊︾厸闁稿本鍝庢禒鎺旂磽閸屾凹妲圭紒缁樼⊕瀵板嫬鈽夊▎蹇d紦

濠电姷鏁搁崑鐐册缚濞嗘挸搴婇柡灞诲劚閻鎲稿澶婄厺闁哄啫鐗婇弲鎼佹煥閻曞倹瀚�

缂傚倸鍊烽悞锕傚蓟閵娾晩鏁勯柛鈩冪懄閸忔粓鎮规ウ瑁も偓鈧柡瀣墵閺屻劑鎮ら崒娑橆伓

闂傚倷绀侀幉锛勬暜濡ゅ懎鍨傞柛鎾茬劍閸忔粓鏌ㄩ悤鍌涘

......

闂傚倷绀侀幖顐⒚洪敃鈧玻鍨枎閹惧秴娲畷褰掝敊鐟欏嫮浜欓梻浣告惈濞层劑宕戦悢绋款嚤闁跨噦鎷�

闂傚倷鑳舵灙缂佺粯顨呴埢宥夊即閵忕姵鐎梺缁樺姇閹碱偆绮堥崒娑栦簻闁硅揪绲剧涵鍫曟煠缁嬭法绉洪柡灞剧☉閳诲氦绠涢幘鎼敤缂傚倷娴囨ご鍝ユ崲閸繍娼栧┑鍌溓瑰婵嬫⒑椤撱劎鐣辨繛鍫熸そ濮婅櫣绮欑捄銊х杽闂佸憡姊归崹鍨暦閺囥垹绠绘い鏃囨娴犮垽姊洪悷鏉挎Щ闁活厼鐗撳銊╂嚍閵壯咁啎婵犮垼娉涢鍡欑矆閳ь剛绱撴担鐣屽牚闁稿骸鐏氭穱濠勨偓娑櫳戞刊瀵哥磼濞戞﹩鍎愰柡鍌楀亾闂傚倷娴囬妴鈧柛瀣崌閺岀喓绮欓幐搴㈠闯闂侀潧妫楅敃顏堝箖瀹勬壋鏋庨煫鍥ㄦ惄娴尖偓闂備胶鍎甸崜婵嬪垂閸ф鏋佺€广儱娲e▽顏堟煠濞村娅呴柡鍛櫊閺岋綁鎮㈤崫銉﹀殏缂備礁寮堕崕鎶藉Υ閹烘閱囬柡鍥╁仦椤ユ繈姊虹紒姗嗘當闁绘绻樻俊瀛樼節閸曘劌浜鹃柛顭戝亝缁跺弶銇勯幋婵堝ⅱ缂侇喖锕、鏇㈠Χ閸℃鈧稑顪冮妶鍡欏ⅵ闁稿﹥顨堢划鍫熷緞閹邦剛楠囬梺鍐叉惈娴兼帡骞嬪┑鎾光偓鍨€掑锝呬壕閻庢鍠楅幐鍐差嚕閸洖绠fい鎾跺暱閺岋拷

张律师欢迎您的访问。

page précédente Les Entretiens de Confucius 论语

III.1. Le chef de la famille Ki avait huit chœurs de pantomimes qui chantaient dans la cour du temple de ses ancêtres. Confucius dit : « S’il ose se permettre un tel abus, que n’osera-t-il se permettre ? »

Le chef de la famille Ki ou Ki suenn était grand préfet dans la principauté de Lou. L’empereur avait huit chœurs de pantomimes ; les vassaux, six, les grands préfets, quatre, et les officiers inférieurs, deux. Le nombre des hommes dans chaque chœur était égal au nombre des chœurs. Quelques auteurs disent que chaque chœur se composait de huit hommes. On ne sait laquelle de ces deux opinions est la vraie. Le chef de la famille Ki était seulement grand préfet ; il usurpait les cérémonies et les chants réservés à l’empereur.

III.2. Les trois familles faisaient exécuter le chant Ioung, pendant qu’on enlevait les vases, après les offrandes. Le Maître dit : « Les aides sont tous des princes feudataires ; la tenue du Fils du Ciel est très respectueuse ; comment ces paroles peuvent-elles être chantées dans le temple des ancêtres des trois familles ? »

Ces trois familles étaient les familles Meng suenn (ou Tchoung suenn), Chou suenn et Ki suenn, dont les chefs étaient grands préfets dans la principauté de Lou.

Parmi les fils de Houan, prince de Lou, le prince Tchouang, né de la femme légitime, devint le chef de la principauté ; K’ing fou, Chou suenn et Ki iou, nés d’une femme de second rang, formèrent trois familles : K’ing fou, la famille Tchoung suenn, Chou suenn la famille Chou suenn, et Ki iou, la famille Ki suenn. K’ing fou changea le nom de Tchoung (second fils) et prit celui de Meng (fils aîné), parce qu’il était le fils aîné d’une femme de second rang, et qu’il n’osait pas se dire le frère cadet du prince Tchouang

Ioung est le nom d’une ode qui se trouve dans le Livre des Odes parmi les « Éloges » des Tcheou. Le roi Ou la faisait chanter, quand il présentait des offrandes au roi Wenn. Les Tcheou la faisaient chanter dans le temple des ancêtres à la fin des offrandes, pour annoncer que la cérémonie était terminée. Les chefs des trois familles, qui n’avaient que le rang de grands préfets, se permettaient l’usage d’une cérémonie et d’un chant réservés à l’empereur.

III.3. Le Maître dit : « Comment un homme dépourvu d’humanité peut-il accomplir les rites ? Comment un homme dépourvu d’humanité peut-il cultiver la musique ? »

Quand un homme perd avec les vertus du cœur les qualités propres à l’homme, son cœur n’a plus le respect, qui est la partie essentielle des cérémonies ; il n’a plus l’harmonie des passions, qui est le fondement de la musique.

III.4. Lin Fang ayant demandé quelle était la chose la plus nécessaire dans les cérémonies, le Maître répondit : « Oh ! que cette question est importante ! Dans les démonstrations extérieures, il vaut mieux rester en deçà des limites que de les dépasser ; dans les cérémonies funèbres, la douleur vaut mieux qu’un appareil pompeux. »

III.5. Le Maître dit : « Les barbares de l’Est et du Nord, qui ont des princes, sont moins misérables que les nombreux peuples de la Chine ne reconnaissant plus de prince. »

III.6. Le chef de la famille Ki offrait des sacrifices aux esprits du T’ai chan. Le Maître dit à Jen Iou : « Ne pouvez-vous pas empêcher cet abus ? » Jen Iou répondit : « Je ne le puis. » Le Maître répliqua : « Hé ! dira-t-on que les esprits du T’ai chan sont moins intelligents que Lin Fang ? »

T’ai chan, montagne située dans la principauté de Lou. D’après les rites, chaque prince feudataire sacrifiait aux esprits des montagnes et des cours d’eau qui étaient dans son domaine. Le chef de la famille Ki, en sacrifiant aux esprits du T’ai chan, s’arrogeait un droit qu’il n’avait pas (il n’était que grand préfet). Jen Iou, nommé K’iou, disciple de Confucius, était alors intendant de Ki suenn. Le Maître lui dit : « Ki suenn ne doit pas sacrifier aux esprits du T’ai chan. Vous êtes son intendant. Le faire changer de détermination, serait-ce la seule chose qui vous fût impossible ? » Jen Iou répondit : « Je ne le puis. » Le Maître reprit en gémissant : « Hé ! s’imaginera-t-on que les esprits du T’ai chan agréent des sacrifices qui sont contraires aux rites, et qu’ils comprennent moins bien que Lin Fang, moins bien qu’un citoyen de Lou, ce qui est essentiel dans les cérémonies ? Je suis certain qu’ils n’agréent pas les sacrifices de Ki suenn. »

III.7. Le Maître dit : « L’homme honorable n’a jamais de contestation. S’il en avait, ce serait certainement quand il tire à l’arc. Avant la lutte, il salue humblement ses adversaires et monte à l’endroit préparé. Après la lutte, il boit la liqueur que les vaincus sont condamnés à prendre. Même quand il lutte, il est toujours plein d’humanité. »

D’après les règles du tir solennel, le président divisait les archers en trois groupes de trois hommes chacun. Le moment arrivé, les trois compagnons partaient et s’avançaient ensemble, se saluaient trois fois, témoignaient trois fois leur respect mutuel, et montaient à l’endroit préparé pour le tir. APrès le tir, ils se saluaient une fois, descendaient, puis, se tenant debout, ils attendaient que les autres groupes eussent fini de tirer. Les vainqueurs, se plaçant en face des vaincus, les saluaient trois fois. Ceux-ci montaient de nouveau au lieu du tir, prenaient les coupes et, se tenant debout, buvaient la liqueur qu’ils devaient accepter à titre de châtiment. Ordinairement, quand on offrait à boire, on présentait les coupes. Mais, après le tir à l’arc, on obligeait les vaincus à prendre eux-mêmes les coupes ; sans leur faire aucune invitation polie, afin de montrer que c’était une peine. Ainsi les anciens sages, même quand ils se disputaient la victoire, étaient conciliants et patients, se saluaient et se témoignaient mutuellement leur respect. De cette manière, au milieu même de la lutte, ils montraient toujours une égale sagesse. Vraiment l’homme honorable n’a jamais de contestation.

III.8. Tzeu hia dit à Confucius : « On lit dans le Livre des Odes : “Un sourire agréable plisse élégamment les coins de sa bouche ; ses beaux yeux brillent d un éclat mêlé de noir et de blanc. Un fond blanc reçoit une peinture de diverses couleurs.” Que signifient ces paroles ? » Le Maître répondit : « Avant de peindre, il faut avoir un fond blanc. » Tzeu hia reprit : « Ces paroles ne signifient-elles pas que les cérémonies extérieures exigent avant tout et présupposent la sincérité des sentiments ? » Le Maître dit : « Tzeu hia sait éclaircir ma pensée. A présent je puis lui expliquer les Odes. »

Un homme dont la bouche est élégante et les yeux brillants peut recevoir divers ornements, de même qu’un fond blanc peut recevoir une peinture variée. Les anciens empereurs ont institué les cérémonies afin qu’elles fussent l’élégante expression et comme l’ornement des sentiments du cœur. Les cérémonies présupposent comme fondement la sincérité des sentiments, de même qu’une peinture exige d’abord un fond blanc.

III.9. Le Maître dit : « Je puis exposer les rites de la dynastie des Hia. Mais je ne puis prouver ce que j’en dirais ; car les princes de K’i (descendants des Hia) n’observent plus ces rites et ne peuvent les faire connaître avec certitude. Je puis exposer les rites de la dynastie des [Chang-]In. Mais les témoignages font défaut ; car les princes de Soung, descendants des [Chang-]In, n’observent plus ces rites et ne peuvent en donner une connaissance certaine. Les princes de K’i et de Soung ne peuvent faire connaître avec certitude les rites des Hia et des [Chang-]In, parce que les documents et les hommes leur font défaut. S’ils ne faisaient pas défaut, j’aurais des témoignages. »

III.10. Le Maître dit : « Dans le rite Ti [fait par le prince de Lou], tout ce qui suit les libations me déplaît ; je n’en puis supporter la vue. »

Confucius blâme l’autorisation accordée aux princes de Lou de faire une cérémonie qui aurait dû être réservée à l’empereur. Anciennement, l’empereur, après avoir fait des offrandes au fondateur de la dynastie régnante, en faisait au père du fondateur de la dynastie, et, en même temps, au fondateur lui-même. Cette cérémonie avait lieu tous les cinq ans, et s’appelait Ti.

Comme Tcheou koung s’était signalé par d’éclatants services et avait été créé prince de Lou par son frère le roi Ou, le roi Tch’eng, successeur du roi Ou, permit au prince de Lou de faire cette importante cérémonie. Le prince de Lou offrait donc le sacrifice Ti, dans le temple de Tcheou koung, au roi Wenn, comme au père du fondateur de la dynastie, et il associait à cet honneur Tcheou koung. Cette cérémonie était contraire aux anciens rites.

Les libations consistaient à répandre à terre, dès le commencement du sacrifice, une liqueur aromatisée, pour inviter les mânes à descendre. Au moment de ces libations, l’attention du prince de Lou et de ses ministres n’était pas encore distraite ; la vue de cette cérémonie était encore supportable. Mais ensuite, ils s’abandonnaient peu à peu à l’insouciance et à la négligence ; ils offraient un spectacle pénible à voir.

III.11. Quelqu’un ayant demandé à Confucius ce que signifiait le sacrifice Ti, le Maître répondit : « Je ne le sais pas. Celui qui le saurait n’aurait pas plus de difficulté à gouverner l’empire qu’à regarder ceci. » En disant ces mots, il montra la paume de sa main.

Les anciens empereurs ne montraient jamais mieux que dans le sacrifice Ti leur désir d’être reconnaissants envers leurs parents et d’honorer leurs ancêtres éloignés. C’est ce que ne pouvait comprendre cet homme qui avait interrogé sur la signification du sacrifice Ti. De plus, dans la principauté de Lou, où les princes accomplissaient cette cérémonie, il fallait éviter de rappeler la loi qui la défendait à tout autre qu’à l’empereur. Pour ces raisons, Confucius répondit : « Je ne le sais pas. » Sur cette question pouvait-il y avoir quelque chose que l’homme saint ignorât réellement ? 

III.12. Confucius faisait des offrandes à ses parents défunts et aux esprits tutélaires, comme s’il les avait vus présents. Il disait : « Un sacrifice auquel je n’assisterais pas en personne, et que je ferais offrir par un autre, ne me paraîtrait pas un sacrifice véritable. »

III.13. Wang suenn Kia demanda quel était le sens de cet adage : « Il vaut mieux faire la cour au dieu du foyer qu’aux esprits tutélaires des endroits les plus retirés de la maison. » Le Maître répondit : « L’un ne vaut pas mieux que l’autre. Celui qui offense le Ciel n’obtiendra son pardon par l’entremise d’aucun Esprit. »

Wang suenn Kia était un grand préfet tout-puissant dans la principauté de Wei. Confucius était alors dans cette principauté. Wang suenn Kia soupçonnait qu’il avait l’intention de solliciter une charge. Il désirait qu’il s’attachât à lui ; mais il n’osait le lui dire ouvertement. Il eut donc recours à une allégorie, et lui dit : « D’après un proverbe, on offre des sacrifices auprès du foyer et dans les endroits retirés de la maison. Le foyer est la demeure du dieu du foyer. Bien que ce dieu soit d’un rang peu élevé, on lui offre un sacrifice particulier. Les endroits retirés de la maison sont les appartements situés à l’angle sud-ouest. Les esprits qui y demeurent sont d’un rang élevé ; néanmoins on ne leur offre pas de sacrifice particulier. Quand on veut sacrifier aux esprits pour obtenir une faveur, il vaut mieux faire la cour au dieu du foyer pour obtenir sa protection secrète, que de faire la cour aux esprits de la maison pour rendre hommage à leur inutile dignité. Cet adage populaire doit avoir un sens profond. Quelle est sa signification ? » En parlant ainsi, Wang suenn Kia se désignait lui-même sous la figure des esprits de la maison. Il voulait dire qu’il valait mieux s’attacher à lui que de rechercher la faveur du prince. Confucius devina sa pensée. Sans le reprendre ouvertement, il se contenta de lui répondre : « Je réprouve toute flatterie, soit à l’égard des esprits de la maison, soit à l’égard du dieu du foyer. Au-dessus des esprits de la maison et du dieu du foyer, il y a le Ciel, qui est souverainement noble et n’a pas d’égal. Celui qui se conduit d’après l’ordre [céleste] est récompensé par le Ciel. Celui qui agit contrairement à lui est puni par le Ciel. Si quelqu’un ne sait pas rester dans les limites de sa condition, ni suivre l’ordre [céleste], il offense le Ciel. Celui qui offense le Ciel, où trouvera-t-il un protecteur qui lui obtienne son pardon ? »

III.14. Le Maître dit : « La dynastie des Tcheou a consulté et copié les lois des deux dynasties précédentes¹. Que les lois des Tcheou sont belles ! Moi, j’observe les lois des Tcheou. »

1. Hia (2205-1767 av. J.-C.) et Chang-ln (1766-1122 av. J.-C.).

III.15. Le Maître, étant entré dans le temple dédié au plus ancien des princes de Lou, interrogea sur chacun des rites. Quelqu’un dit : « Dira-t-on que le fils du citoyen de Tcheou connaît les rites ? Dans le temple du plus ancien de nos princes, il interroge sur chaque chose. » Le Maître en ayant été informé, répondit : « En cela, je me suis conformé aux rites. »

Dans la principauté de Lou, le temple du plus ancien des princes était celui de Tcheou koung. Tcheou est le nom d’une ville de la principauté de Lou. Chou leang Ho, père de Confucius, avait été préfet de cette ville. Confucius est appelé pour cette raison le fils du citoyen de Tcheou. Il naquit à Tcheou.

III.16. Le Maître dit : « Quand on tire à l’arc, le mérite ne consiste pas à transpercer le cuir ; car les hommes ne sont pas tous d’égale force. Telle est la Voie des Anciens. »

Après avoir déployé la cible, on fixait en son milieu un morceau de cuir, qui formait le centre, et s’appelait kou, « petit oiseau ». Les anciens avaient établi le tir à l’arc pour juger de l’habileté. L’essentiel était d’atteindre le centre de la cible, et non de la transpercer.

III.17. Tzeu koung¹ voulait supprimer l’usage de fournir aux frais de l’État une brebis, qui devait être offerte aux ancêtres à la nouvelle lune. Le Maître dit : « Seu, tu tiens par économie à garder cette brebis ; moi, je tiens à conserver cette cérémonie. »

À chaque nouvelle lune, les princes feudataires offraient à leurs ancêtres une brebis, et leur faisaient connaître leurs projets. Après les avoir invités, ils leur présentaient la victime encore vivante. À partir de Wenn koung, les princes de Lou avaient cessé de faire la cérémonie de la nouvelle lune ; cependant les officiers continuaient à fournir la brebis. Tzeu koung voulait abolir cette coutume, qui n’atteignait plus son but, et supprimer une dépense qu’il croyait inutile. Mais, bien que la cérémonie de la nouvelle lune eût été abandonnée, l’offrande de la brebis en rappelait le souvenir et pouvait en ramener l’usage. Si l’on avait supprimé l’obligation de fournir la brebis, la cérémonie elle-même aurait été entièrement oubliée.

1. Ministre du prince de Lou.

III.18. Le Maître dit : « Envers mon prince j’observe exactement tous les rites. Les hommes m’accusent de flatterie, parce qu’eux-mêmes servent le prince négligemment. »

III.19. Ting¹, prince de Lou, demanda comment un prince devait conduire ses sujets, et comment les sujets devaient obéir à leur prince. Confucius répondit : « Le prince doit commander à ses sujets selon les prescriptions, et les sujets doivent lui obéir avec fidélité. »

1. Ting (509-495 av.J.-C.) (MBC).


III.20. Le Maître dit : « L’ode Les Mouettes¹, exprime la joie et non la licence, la douleur et non l’abattement. »

1. Ce premier poème du Livre des Odes chante les vertus conjugales (MBC). 

III.21. Ngai, prince de Lou, ayant interrogé Tsai Ngo au sujet des autels élevés en l’honneur de la Terre, Tsai Ngo répondit : « Les Hia y plantaient des pins, et les [Chang]-In, des cyprès. Les Tcheou y plantent des châtaigniers¹, afin d’inspirer au peuple la crainte et la terreur. »

Le Maître entendant ces paroles dit : « Rien ne sert de parler des choses qui sont déjà accomplies, ni de faire des remontrances sur celles qui sont déjà très avancées, ni de blâmer ce qui est passé. »

Tsai Ngo, nommé lu, était disciple de Confucius. Les anciens plantaient auprès des autels érigés à la Terre les arbres qui convenaient le mieux au terrain. Tsai Ngo avait mal interprété leur intention et prêté aux princes actuellement régnants le désir de châtier et de mettre à mort leurs sujets. Confucius l’en reprit sévèrement, et lui marqua plusieurs choses dont il ne convenait pas de parler.

1. « Châtaignier », en chinois, signifie craindre.

III.22. Le Maître dit : « Que Kouan Tchoung a l’esprit étroit ! » Quelqu’un demanda si Kouan Tchoung était trop parcimonieux. Confucius répondit : « Le chef de la famille Kouan a élevé à grands frais la tour de San kouei¹ ; dans sa maison aucun officier n’est chargé de deux emplois. Comment pourrait-on le croire trop économe ? – Mais, reprit l’interlocuteur, s’il fait tant de dépenses, n’est-ce pas parce qu’il connaît les convenances ? » Confucius répliqua : « Les princes ont une cloison devant la porte de leurs palais² ; le chef de la famille Kouan a aussi une cloison devant sa porte. Quand les princes ont une entrevue amicale, ils ont une crédence sur laquelle on renverse les coupes ; Kouan Tchoung a une crédence semblable. Si le chef de la famille Kouan connaît les convenances, quel est celui qui ne les connaît pas ? »

Kouan Tchoung, nommé I ou, grand préfet de Ts’i, aida Houan, prince de Ts’i, à établir son autorité sur tous les grands feudataires. Il avait l’esprit étroit, il ne connaissait pas la voie de la grande étude des hommes saints et des sages.

1. Ce passage est interprété aussi par : « le chef de la famille Kouan épousa trois femmes d’un coup », ou encore « le chef de la famille Kouan avait trois palais » (MBC).

2. Pour en dérober la vue aux passants.


III.23. Le Maître, instruisant le grand maître de musique de Lou, dit : « Les règles de la musique sont faciles à connaître. Les divers instruments commencent par jouer tous ensemble ; ils jouent ensuite d’accord, distinctement et sans interruption, jusqu’à la fin du morceau. »

III.24. Dans la ville de I¹, un officier préposé à la garde des frontières demanda à lui être présenté, en disant : « Chaque fois qu’un homme honorable est venu dans cette ville, il m’a toujours été donné de le voir. » Les disciples, qui avaient suivi Confucius dans son exil, introduisirent cet officier auprès de leur maître. Cet homme dit en se retirant : « Disciples, pourquoi vous affligez-vous de ce que votre maître a perdu sa charge ? Il y a fort longtemps que la Voie n’est plus suivie, ici-bas. Mais le Ciel va donner au peuple en ce grand homme un héraut de la vérité². »

Il y avait deux sortes de clochettes. L’une, à battant de métal, servait pour les affaires militaires. L’autre, à battant de bois, servait à l’officier chargé d’enseigner ou d’avertir le peuple.

1. Où Confucius s’était retiré après avoir été dépouillé de sa charge par le prince de Lou.

2. « Héraut » : littéralement, « clochette à battant de bois ».

III.25. Le Maître disait que les Chants du Successeur étaient tout à fait beaux et doux ; que les Chants du Guerrier étaient tout à fait beaux, mais non tout à fait doux.

Les chants de Chouenn¹ sont appelés les Chants du Successeur, parce qu’il succéda à l’empereur Iao², et comme lui, gouverna parfaitement. Les chants du roi Ou³ sont nommés les Chants du Guerrier, parce qu’ils célèbrent les exploits du roi Ou, qui délivra le peuple de la tyrannie de Tcheou¹¹. Les Chants du Successeur sont au nombre de neuf, parce qu’il y eut neuf péripéties ; les Chants du Guerrier sont au nombre de six, parce qu’il y eut six péripéties.

1. Deuxième souverain mythique (2255 av. J.-C.) (MBC).

2. Premier souverain mythique (2356 av. J.-C.) (MBC).

3. « Ou » signifie, en chinois, « guerrier » (MBC).

11. Tcheou, dernier souverain de la dynastie des Chang-ln (1766-1122 av. J.-C.), fut renversé par le roi Ou qui instaura la nouvelle dynastie des Tcheou (1121-256 av. J.-C.) (MBC).

III.26. Le Maître dit : « Comment souffrirais-je le spectacle d’un homme qui exerce une haute autorité avec un cœur étroit, qui s’acquitte d’une cérémonie sans respect, ou qui, à la mort de son père ou de sa mère, est sans douleur ? »

LIRE AUSSI :  Yi Jing, le Livre des Mutations 唐诗宋词 全唐诗 唐诗300首 史记 孔子 孟子 四书五经 联系培训机构 联系培训师

page suivante

张律师感谢您的访问。

闂備浇顕у锕傤敋閺嶃劎顩叉繝闈涚墛閸忔粓鏌ㄩ悤鍌涘 濠电姷鏁搁崑娑⑺囬弶妫垫椽寮介锝庡仺闂佽法鍣﹂幏锟� 闂備浇宕甸崑鐐电矙閹达箑瀚夋い鎺戝濡﹢鏌涚仦鎯х劰闁哄鐗犻弻锟犲炊閿濆棭娼戝┑鐐点€嬮幏锟� 闂傚倷绶氬ḿ缁樹繆閸ャ劍娅犳俊銈呮噹閽冪喖鏌i弬璺ㄦ闁哄鐗犻弻锟犲炊閿濆棭娼戝┑鐐点€嬮幏锟� 婵犵數濮幏鍐礃閵婏附顔勬俊鐐€х粻鎺楊敋瑜旈崺銏ゅ籍閸繂宓嗛梺瀹犳濡瑧绱為敓锟� 闂傚倷绀侀幉锟犳偡閵夆晛绠熼柨娑樺閸忔粓鏌涢幘鑼妽闁哥姴妫濋弻銊モ攽閸♀晜笑濠电偛鎷戦幏锟� 闂傚倷鑳舵灙缂佺粯甯楅悘娆撴⒑鐠囨煡顎楅柛銏$叀閵嗗懏绺界粙鍧楀敹濠电姴锕ら幊宥囨閿燂拷 闂傚倷鐒﹂幃鍫曞磿閹殿喖鍨濇繛鍡楁禋閻庤埖銇勯弽銊ョ劰闁哄鐗犻弻锟犲炊閳轰椒绮堕梺瑙勬偠閸婃繈寮诲☉銏犖ㄩ柕鍫濇川閻撴挸鈹戦敍鍕闁搞劌鐖奸悰顕€宕卞☉杈ㄦ櫖濠电偛妫欓崹宕囨閿燂拷

缂傚倸鍊搁崐鐑芥倿閿曞倹鍋¢柕鍫濇川缁€濠冧繆椤栨繂鍚规い鈺冨厴閹鏁愭惔鈥愁潾闂佹椿鍘界换鍌炲煡婢舵劕绠奸柛鎰屽懐娉跨紓鍌欐祰缂堜即宕曢幎钘夋瀬妞ゆ洍鍋撻柡浣规崌閺佹捇鏁撻敓锟�

闂傚倸鍊风欢锟犲窗閹捐绀夐柟瀛樻儕濞戙埄鏁嗛柛灞剧☉閺嬪倿姊洪崨濠冨闁告ɑ宕橀妵鎰板锤濡や胶鍙嗗┑鐐村灱濞呮洜鈧熬鎷�

闂備焦鐪归崺鍕垂娴兼潙纾圭紒瀣氨閺€锕傛煃瑜滈崜鐔煎蓟閿濆鐓涢柛灞炬皑娴犵厧鈹戦悙璺侯棈濞存粠鍓涢崚鎺撶節濮橆厽娅栭梺鍛婃处閸撴瑩鍩€椤掑倸浠遍柟顔挎硾閳藉螣缂佹ɑ瀚抽梻浣告惈閸婃悂宕愰悷閭﹀殫闁告洦鍨扮粈瀣亜閹捐泛啸闁崇粯鎸剧槐鎾存媴閸撴彃鍓板銈嗗灥閹虫劙鎳為柆宥庢晣闁绘ê鍟块弸鍌炴⒑閸涘﹥澶勯柛瀣瀵娊鏁撻敓锟�

闂傚倸鍊搁崐鐢稿磻閹剧粯鐓欑紒瀣仢椤掋垽鏌涢埡浣糕偓鍧楀蓟濞戞﹩娼╂い鎺戝€搁。鍦磽閸屾氨校婵☆偄鍟村顐㈩吋婢跺娅㈤梺璺ㄥ櫐閹凤拷

闂傚倷绀侀幉锛勬暜閻斿皝鏋栨繛鎴炲焹閸嬫挾鎲撮崟顐熸灆閻庢鍠撻崝鎴﹀箖閻戣姤鍋嬮柛顐ゅ枔闁斤拷

濠电姷鏁搁崑娑⑺囬弶妫垫椽寮介锝庡仺闂侀潧顦弲娑橆渻娴犲鐓忓┑鐘叉捣閸樻盯鏌涢妶蹇斿

婵犵數鍋涢悺銊у垝瀹€鍕妞ゆ劧绲鹃崣蹇涚叓閸ャ劍绀冮悘蹇撻叄閺屾盯寮撮妸銉ヮ潾闂佺粯鐗炴禍顒傛閹烘鍋戦柛娑卞灣閿涚喖姊虹拠鈥虫灈闁挎洦浜滈悾鐑筋敂閸惊鈺傘亜椤撶喎鐏ユ繛鍫嫹

婵犵數鍋涢悺銊у垝瀹ュ洦鏆滈柟鐑樻尰閸欏繘鏌嶉崫鍕櫣闁活厽顨堥埀顒€鍘滈崑鎾绘煕閹伴潧骞愰柛瀣尰缁傛帞鈧綆鍋呭▍鏍⒑鐠恒劌娅愰柟鍑ゆ嫹

闂佽楠搁悘姘熆濮椻偓椤㈡牠宕ㄩ婊呯暥闂侀€炲苯澧撮柡宀嬬節瀹曠厧鈹戦崺瑁ゅ灩閳规垿顢欓幆褎鐏堥悗娈垮枔閸旀垿鐛崱娑樼骇閻犳亽鍔夐崑鎾活敇閵忥紕鍘搁悗骞垮劚閹冲繘骞栭幇鐗堢厱闁挎繂绻戠€氾拷

闂備焦鍎崇换鎴︽儗椤斿墽绀婇柛娑卞枤椤╃兘鏌曟径鍫濆姢缂佹劧鎷� 闂佹眹鍩勯崹铏仚闂佸憡娲橀崕鎶藉煝閺冨牆鍗抽柣鎰悁缁憋絾淇婇悙顏勨偓婵堢不閺嶎灛娑㈠醇閺囩喐娅栧┑顔斤供閸嬪棛绮旈幐搴㈠弿婵犻潧瀚悘顏呬繆閹绘帗鍟為悗闈涘悑閹峰懏顦版惔锝嗗殞闂備焦鐪归崝宀€鈧凹浜為幑銏狀潩鐠鸿櫣锛涢梺闈涱槶閸庨亶妫勫澶嬬厽妞ゎ偒鍠楃€氾拷