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Sūtra Shurangama Chapitre 9 Sūtra Shurangama 楞严经

 Sūtra Shurangama

Chapitre 10

楞严经 卷十

H4 Les caractéristiques des démons du skandha des formations.
I1 Survol du début jusqu'à la fin.
J1 Au début, on cultive mais on n'est pas encore sorti de cette région.
K1 Revue de la fin du précédent skandha de la pensée.

Ananda, lorsque la bonne personne qui cultive samadhi a mis fin au skandha de la pensée, elle habituellement exempte de rêves et de pensées oiseuses, elle reste donc la même, que ce soit à l'état de veille or à l'état de sommeil. Son esprit est conscient, clair, vide et immobile, comme un ciel sans nuage, dépourvu de toute impression sensorielle grossière. Elle contemple tout dans le monde &emdash; toutes les montagnes, les rivières, et les vastes réflexions en forme de terre au fond d'un clair miroir, paraissant sans attachement et disparaissant sans trace; elles sont simplement reçues et réfléchies. Elle se débarrasse de toutes ses vieilles habitudes, et seule demeure la vérité essentielle.

K2 Introduction à la région du skandha des formations.

A partir de là, comme l'origine de la production et de la destruction est exposée, elle va voir complètement toutes les douze catégories d'êtres vivants dans les dix directions. Quoiqu'elle n'ait pas sondé la source de leur vies individuelles, elle va voir qu'elles partagent une base de vie commune, qui apparaît comme un mirage &emdash; miroitant et fluctuant &emdash; et est le point ultime, pivotal des facultés illusoires des sens et des objets des sens. Ceci est la région du skandha des formations.

J2 A la fin, elle se défait et révèle sa fausse source.

Une fois que la nature fondamentale de cette fluctuation miroitante retourne à sa clarté originelle, ses habitudes cesseront, comme des vagues qui se calment jusqu'à devenir de l'eau claire et calme. Ceci est la fin du skandha des formations. Cette personne pourra alors transcender la turbidité des êtres vivants. En contemplant la cause du skandha des formations, on voit que des fausses pensées subtiles et cachées sont à sa source.

I2 Les dix spéculations qu'il y a là-dedans.
J1 Deux théories sur l'absence de cause.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

31 Ananda, tu dois savoir que lorsque cette bonne personne a obtenu la connaissance correcte dans sa pratique de Shamatha, son esprit est immobile, clair, et correct, et elle ne peut pas être dérangée par les dix sortes de démons des cieux. Elle peut alors étudier attentivement et parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres. Quand l'origine de chaque catégorie devient apparente, elle peut contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et envahissantes. Mais si elle commence à spéculer sur cette source compénétrante, elle tomberait dans l'erreur avec deux théories postulant l'absence de cause.

K2 Explication détaillée de leur apparence.
L1 Elle ne voit pas de cause à l'origine de la vie.
M1 Elle décrit la mesure de sa vision.

Tout d'abord, peut-être cette personne ne voit pas de cause à l'origine de la vie. Pourquoi? Comme elle a complètement détruit le mécanisme de la production, elle peut, grâce aux huit cent mérites de l'organe oeil, voir tous les êtres vivants dans le flot tourbillonnant du karma pendant les quatre-vingts mille éons, mourant en un endroit et renaissant en un autre au cours de leurs transmigrations. Mais elle ne peut pas voir au-delà des quatre-vingts mille éons.

M2 Elle se pointe avec une spéculation erronée.

En conséquence, elle conclut qu'au cours des derniers quatre-vingts mille éons, les êtres vivants dans les dix directions de ce monde et des autres sont venus à être sans cause.

M3 Elle se trompe sur le principe et se laisse prendre à un enseignement éternaliste.

A cause de cette spéculation, elle va perdre la connaissance correcte et compénétrante, tomber dans l'éternalisme, et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi.

L2 Elle ne voit pas de cause à la fin de la vie.
M1 Elle décrit la mesure de sa vision.

Ensuite, cette personne ne voit peut-être pas de cause à la fin de la vie. Et pourquoi? Comme elle perçoit l'origine de la vie, elle croit que les gens naissent toujours comme des gens et les oiseaux naissent toujours comme des oiseaux; que les corneilles ont toujours été noires et les cygnes ont toujours été blancs; que les humains et les dieux se sont toujours tenus debout et que les animaux ont toujours marché sur quatre pattes; que la blancheur n'est pas due au lavage et la noirceur n'est pas due à la teinture; et qu'il n'y a jamais eu ni n'y aura-t-il jamais de changements pendant quatre-vingts mille éons.

M2 Elle se pointe avec une spéculation erronée.

Elle dit: «Comme j'examine maintenant la fin de cette vie, je trouve qu'il en va de même. En fait, je n'ai jamais vu la Bodhi, alors, peut-il y avoir une chose telle que cette obtention de la Bodhi? Vous devez maintenant réaliser qu'il n'y a pas de cause à l'existence de tous les phénomènes».

M3 Elle se trompe sur le principe et se laisse prendre à un enseignement éternaliste.

A cause de cette spéculation, elle va perdre la connaissance correcte et compénétrante, tomber dans l'éternalisme, et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

Ceci est le premier enseignement éternaliste, dans lequel on postule l'absence de cause.

J2 Quatre théories sur la compénétrante permanence.
K1 Décrit leur source et montre l'erreur.

32 Ananda, en sa pratique de samadhi, l'esprit de cette bonne personne est immobile, clair, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut parfaitement étudier l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer sur sa constance compénétrante, elle pourrait tomber dans l'erreur avec quatre théories sur compénétrante permanence.

K2 Explication détaillée de leur apparence.
L1 Elle spécule que l'esprit et les états sont permanents.

Tout d'abord, comme cette personne étudie parfaitement l'esprit et ses états, elle peut en conclure que tous deux sont sans cause. Grâce à sa culture, elle sait qu'en vingt mille éons, comme les êtres vivants dans les dix directions subissent d'interminables rondes de production et de destruction, elles ne sont jamais annihilées. En conséquence, elle spécule que l'esprit et ses états sont permanents.

L2 Elle spécule que les quatre éléments sont permanents.

Ensuite, comme cette personne étudie parfaitement la source des quatre éléments, elle peut conclure qu'elles sont permanentes par nature. Grâce à sa culture, elle sait qu'en quarante mille éons, alors que les êtres vivants en les dix directions subissent production et destruction, leur substance existe de façon permanente et n'est jamais annihilée. En conséquence, elle spécule que cette situation est permanente.

L3 Elle spécule que les huit consciences sont permanentes.

Troisièmement, comme cette personne étudie parfaitement la sixième faculté des sens, les manas, et la conscience qui saisit et reçoit, elle conclut que l'origine de l'esprit, de l'intellect, et de la conscience est permanente. Grâce à sa culture, elle sait qu'en quatre-vingts mille éons, comme tous les êtres vivants dans les dix directions tournent en transmigrations, cette origine n'est jamais détruite et existe de façon permanente. En étudiant cette origine non-détruite, elle spécule que c'est permanent.

J4 Elle spécule que la cessation des pensées est permanente.

Quatrièmement, comme cette personne a mis fin à la source des pensées, il n'y a plus de raison pour qu'elles surgissent. Dans l'état d'écoulement, d'arrêt, et de tournée, l'esprit pensant &emdash; qui était la cause de production et de destruction &emdash; a maintenant cessé pour toujours, et donc elle pense naturellement que ceci est un état de non-production et de non-destruction. Le résultat de ce raisonnement, c'est qu'elle spécule que cet état est permanent.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations de permanence, elle va perdre la connaissance correcte et compénétrante, tomber dans l'éternalisme, et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le second enseignement éternaliste, dans lequel on postule l'aspect compénétrant de la permanence.

J3 Quatre théories sens dessus-dessous.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

33 Qui plus est, dans sa pratique de samadhi, l'esprit de cette bonne personne est ferme, immobile, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer à propos d'elle-même et des autres, elle pourrait tomber dans l'erreur avec des théories d'impermanence partielle et de permanence partielle basées sur quatre vues distordues.

K2 Explication détaillée de leur apparence.
L1 Spéculation sur soi et les autres.

Tout d'abord, comme cette personne contemple l'esprit merveilleusement clair qui imprègne les dix directions, elle conclut que cet état de profonde immobilité est le suprême soi spirituel. Ensuite elle spécule: «Mon moi spirituel, qui est établi, clair, et immobile, compénètre les dix directions. Tous les êtres vivants sont à l'intérieur de mon l'esprit, et là, elles sont nées et meurent par elles-mêmes. En conséquence, mon esprit est permanent, cependant que ceux qui subissent la naissance et la mort là sont vraiment impermanents».

L2 Spéculation sur les mondes.

Ensuite, plutôt que de contempler son propre l'esprit, cette personne contemple dans les dix directions des mondes aussi nombreux que les sables du Gange. Elle considère comme finalement impermanents ces mondes qui sont en décadence depuis des éons, et comme finalement permanents ceux qui ne sont pas en décadence depuis des éons.

L3 Spéculation sur son corps et l'esprit.

Troisièmement, cette personne examine de près son propre esprit et le trouve être subtil et mystérieux, comme de fins grains de poussière tourbillonnant dans les dix directions, ne changeant pas en nature. Et encore elle peut être cause que son corps soit produit et puis être détruit. Elle considère cette indestructible nature comme sa nature permanente et intrinsèque, et celle qui subit la naissance et la mort et découle de lui comme étant impermanente.

L4 Spéculation sur ni soi-même ni les autres.

Quatrièmement, sachant que le skandha de la pensée a pris fin et voyant l'écoulement du skandha des formations, cette personne spécule que le flot continu du skandha des formations est permanent, et que les skandhas de la forme, des sensations, et de la pensée qui ont déjà fini sont impermanents.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations d'impermanence et de permanence, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le troisième enseignement éternaliste, dans lequel on postule la permanence partielle.

J4 Quatre théories sur la finitude.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

34 Qui plus est, en sa pratique de samadhi, l'esprit de cette bonne personne est ferme, immobile, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer à propos du fait de faire certaines distinctions, elle pourrait tomber dans l'erreur avec quatre théories sur finitude.

K2 Explication détaillée de leur apparence.
L1 Spéculation sur les trois périodes de temps.

Tout d'abord, cette personne spécule que l'origine de la vie s'écoule et fonctionne sans cesse. Elle juge que le passé et le futur sont finis et que la continuité de l'esprit est infinie.

L2 Spéculation sur ce qu'elle entend et voit.

Ensuite, comme cette personne contemple un intervalle de quatre-vingts mille éons, elle peut voir les êtres vivants; mais avant les quatre-vingts mille éons est un temps d'immobilité en qui elle ne peut pas entendre ni voir quoi que ce soit. Elle considère comme infini ce temps dans lequel on n'entend ni ne voit rien, et comme fini cet intervalle dans lequel on voit exister les êtres vivants.

L3 Spéculation sur soi-même et les autres.

Troisièmement, cette personne spécule que sa propre connaissance compénétrante est infinie et que toutes les autres personnes apparaissent à l'intérieur de sa conscience. Et encore, comme elle n'a elle-même jamais perçu la nature de leur conscience, elle dit qu'elles n'ont pas obtenu un esprit infini, mais seulement un esprit fini.

L4 Spéculation sur la production et la destruction.

Quatrièmement, cette personne étudie parfaitement le skandha des formations au point qu'il devient vide. Sur la base de ce qu'elle voit, en son esprit elle spécule que chaque être vivant, en son corps donné, est à moitié vivant et à moitié mort. D'où elle conclut que tout au monde est à moitié fini et à moitié infini.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations à propos du fini et de l'infini, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le quatrième enseignement éternaliste, en qui on postule la finitude.

J5 Quatre sortes de sophistique.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

35 Qui plus est, en sa pratique de samadhi, l'esprit de cette bonne personne est ferme, immobile, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer sur ce qu'elle sait et voit, elle pourrait tomber dans l'erreur avec quatre théories distordues et fausses, qui sont une totale spéculation basée sur la sophistique de l'immortalité.

K2 Explication détaillée de leur apparence.
L1 Huit sophistiques.

Tout d'abord, cette personne contemple la source des transformations. Voyant le mouvement et le flux, elle dit qu'il y a changement. Voyant la continuité, elle dit qu'il y a constance. Là où elle peut percevoir quelque chose, elle dit qu'il y a production. Là où elle ne peut pas percevoir quoi que ce soit, elle dit qu'il y a destruction. Elle dit que la continuité ininterrompue des causes augmente et que les pauses à l'intérieur de la continuité diminuent. Elle dit que ce surgissement de toutes choses est existence et que le périssement de toutes choses est non-existence. La lumière de la raison montre que son application de l'esprit a mené à des vues inconsistantes. Si quelqu'un vient chercher le Dharma, interrogeant sur sa signification, elle répond: «Je suis tout à la fois vivant et mort, tout à la fois existant et non-existant, tout à la fois augmentant et diminuant». Elle parle toujours de façon confondante, amenant cette personne à oublier ce qu'elle était sur le point de dire.

L2 La sophistique de seulement «non».

Ensuite, cette personne contemple attentivement son esprit et découvre que tout est non-existant. Elle a une réalisation fondée sur la non-existence. Lorsque quiconque vient lui poser des questions, elle répond par un seul mot. Elle dit seulement «non». A part de dire «non,» elle ne parle pas.

L3 La sophistique de seulement «oui».

Troisièmement, cette personne contemple attentivement son esprit et découvre que tout est existant. Elle a une réalisation fondée sur l'existence. Lorsque quiconque vient lui poser des questions, elle répond par un seul mot. Elle dit seulement «oui». A part de dire «oui,» elle ne parle pas.

L4 La sophistique de l'existence et de la non-existence.

Quatrièmement, cette personne perçoit tout autant l'existence que la non-existence. A faire l'expérience de cette divergence, son esprit devient confus. Lorsque quiconque vient poser des questions, elle leur dit: «L'existence est également non-existence. Mais à l'intérieur de la non-existence il n'y a pas d'existence». Ce n'est que de la sophistique et ça ne tient pas à l'examen.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations, qui sont des sophismes vides de sens, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le cinquième enseignement éternaliste, dans lequel on postule quatre théories distordues et fausses qui sont une totale spéculation fondée sur la sophistique de l'immortalité.

J6 Les seize façons dont la forme peut exister après la mort.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

36 Qui plus est, en sa pratique de samadhi, l'esprit de la bonne personne est ferme, immobile, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer sur le flux sans fin, elle pourrait tomber dans l'erreur avec l'idée confuse que les formes existent après la mort.

K2 Explication détaillée de leur apparence.

Elle peut fortement s'identifier avec son corps et dire que la forme est elle-même; ou elle peut se voir comme embrassant parfaitement tous les mondes et dire qu'elle contient la forme; ou elle peut percevoir toutes les conditions extérieures comme contingentes au-dessus d'elle, et dire que la forme lui appartient; ou elle peut décider de se fonder sur la continuité du skandha des formations et dire qu'il est à l'intérieur de la forme.

Dans toutes ces spéculations, elle dit que la forme existe après la mort. En allant et revenant dans de telles considérations, elle revient avec seize cas de l'existence des formes.

Ensuite elle peut spéculer que les afflictions sont toujours des afflictions, et que la Bodhi est toujours la Bodhi, et que l'une et l'autre existent côte à côte sans se contredire l'une l'autre.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations à propos de ce qui existe après la mort, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le sixième enseignement éternaliste, qui postule des théories confuses sur l'existence des formes après la mort dans le monde des cinq skandhas.

J7 Huit idées à propos de la non-existence de la forme.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

37 Qui plus est, en sa pratique de samadhi, l'esprit de cette bonne personne est ferme, immobile, et correct, et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer sur les skandhas de la forme, des sensations, et de la pensée, qui sont déjà finis, elle pourrait tomber dans l'erreur avec l'idée confuse que la forme n'existe pas après la mort.

K2 Explication détaillée de leur apparence.

Voyant que sa forme est partie, sa forme physique semble manquer de cause. Comme elle contemple l'absence de pensée, il y a rien à quoi son esprit puisse s'attacher. Sachant que ses sensations sont parties, elle a plus d'autres participations. Ces skandhas ont disparu. Quoique qu'il y ait encore de la venue à l'être, il n'y a pas de sensations ni de pensée, et elle conclut qu'elle est comme l'herbe ou le bois.

Comme ces qualités n'existent pas à présent, comment peut-il y avoir une existence des formes après la mort? A cause de ses examens et comparaisons, elle décide qu'après la mort il y a non existence. En développant l'idée, elle revient avec huit cas de la non-existence des formes.

A partir de là, elle peut spéculer que le Nirvâna et la cause et l'effet sont tous vides, qu'ils ne sont que des noms qui finalement n'existent pas.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations que la forme n'existe pas après la mort, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le septième enseignement éternaliste, qui postule des théories confuses sur la non-existence des formes après la mort dans le monde des cinq skandhas.

J8 Huit sortes de négation.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

38 Qui plus est, en sa pratique de samadhi, l'esprit de la bonne personne est ferme, immobile, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Dans cet état où le skandha des formations demeure, mais où les skandhas des sensations et de la pensée sont partis, si elle commence à spéculer qu'il y a et existence et non-existence, et donc à se contredire, elle pourrait tomber dans l'erreur avec des théories confuses qui nient et l'existence et la non-existence après la mort.

K2 Explication détaillée de leur apparence.

Considérant la forme, les sensations, et la pensée, elle voit que l'existence n'est pas réellement existence. A l'intérieur du flux du skandha des formations, elle voit que la non-existence n'est pas réellement non-existence.

Réfléchissant de cette manière dans un sens et dans l'autre, elle étudie parfaitement les mondes de ces skandhas et tire une octuple négation de la forme. Peu importe quel skandha est mentionné, elle dit qu'après la mort, il ni existe ni n'existe pas.

Qui plus est, parce qu'elle spécule que toutes formations sont changeantes par nature, une «pénétration» fulmine dans son esprit, l'amenant à en tirer une négation et de l'existence et de la non-existence. Elle ne peut pas déterminer ce qui est irréel et ce qui est réel.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations qui nient et l'existence et la non-existence après la mort, le futur lui est embrumé et elle ne peut pas dire quoi que ce soit à son propos. En conséquence, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le huitième enseignement éternaliste, qui postule des théories confuses qui nient et l'existence et la non-existence après la mort dans le monde des cinq skandhas.

J9 Sept théories sur la cessation de existence.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

39 Qui plus est, en sa pratique de samadhi, l'esprit de la bonne personne est ferme, immobile, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer que qu'il n'y a pas d'existence après la mort, elle pourrait tomber dans l'erreur avec sept théories sur la cessation de l'existence.

K2 Explication détaillée de leur apparence.

Elle peut spéculer que le corps cessera d'exister; ou que lorsque le désir a pris fin, qu'il y a cessation de l'existence; ou qu'après que la souffrance ait pris fin, il y a cessation de l'existence; ou que lorsque la béatitude atteint un point extrême, il y a cessation de l'existence; ou que lorsque le renoncement atteint un point extrême, il y a cessation de l'existence.

Réfléchissant de cette manière dans un sens et dans l'autre, elle étudie à fond les limites des sept endroits et voit qu'ils ont déjà cessé d'être et n'existeront plus.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations à l'effet que l'existence cesse après la mort, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le neuvième enseignement éternaliste, qui postule des théories confuses sur la cessation de l'existence après la mort dans le monde des cinq skandhas.

J10 Cinq sortes de Nirvâna immédiat.
K1 Décrit la source et montre l'erreur.

40 Qui plus est, en sa pratique de samadhi, l'esprit de la bonne personne est ferme, immobile, et correct et ne peut plus être dérangé par des démons. Elle peut étudier parfaitement l'origine de toutes les catégories d'êtres et contempler la source des fluctuations subtiles, évanescentes, et constantes. Mais si elle commence à spéculer sur existence après la mort, elle pourrait tomber dans l'erreur avec cinq théories sur le Nirvâna.

K2 Explication détaillée de leur apparence.

Elle peut considérer les cieux du Monde du Désir comme un véritable refuge, parce qu'elle contemple leur clarté extensive et s'en languit; ou bien elle peut prendre refuge dans le Premier Dhyâna, parce que là sa nature est libre de soucis; ou elle peut prendre refuge dans le Second Dhyâna, parce que là son esprit est libre de souffrances; ou elle peut prendre refuge dans le Troisième Dhyâna, parce qu'elle se délecte dans sa joie extrême; ou bien elle peut prendre refuge dans le Quatrième Dhyâna, en raisonnant que les souffrances et la béatitude sont toutes deux terminées là et qu'elle ne va plus subir de transmigrations.

Ces cieux sont sujets à écoulements, mais dans sa confusion elle pense qu'ils sont non-conditionnés; et elle prend ces cinq états de tranquillité comme refuges de la pureté suprême. Réfléchissant de cette manière dans un sens et dans l'autre, elle décide que ces cinq états sont suprêmes.

K3 Conclut que c'est un enseignement éternaliste.

A cause de ces spéculations à propos de cinq sortes de Nirvâna immédiat, elle va tomber dans l'éternalisme et devenir confuse à propos de la nature de la Bodhi. Ceci est le dixième enseignement éternaliste, qui postule des théories confuses sur cinq sortes de Nirvâna immédiat dans le monde des cinq skandhas.

I3 Conclusion sur le mal, et ordre d'offrir protection.
J1 Montre comment ceci se produit à cause de l'interaction.

Ananda, tous ces dix folles explications peuvent se produire en Dhyâna lorsque l'effort mental interagit avec le skandha des formations. C'est pourquoi ces «pénétrations» apparaissent.

J2 La confusion entraînera du mal.

Les êtres vivants obtus et confus ne s'évaluent pas eux-mêmes. Dans ces situations, ils confondent leur confusion pour de l'entendement et disent être devenus des Sages, proférant ainsi un grand mensonge. Ils tomberont dans les Enfers Impitoyables.

J3 Ordre d'offrir protection.

Après mon Nirvâna, vous devrez tous transmettre les enseignements du Tathagata, les transmettant et les révélant à ceux de l'Age de la Fin du Dharma, afin que les êtres vivants partout puissent s'éveiller à ces vérités. Ne laissez pas des démons surgir dans leur esprits et les amener à commettre de graves offenses. Offrez protection afin que les vues déviantes soient éradiquées.

Enseignez leur à s'éveiller aux vrais principes en corps et esprit, afin qu'ils ne s'égarent pas de la Voie Insurpassée. Ne les laissez pas aspirer à et se contenter de petites réalisations. Vous devez devenir des rois du grand éveil et servir de guides de pureté.

[Fin du Skandha des Formations]

Les caractéristiques des démons du skandha de la conscience.

I1 Survol du début jusqu'à la fin.
J1 Au début, on cultive mais on n'est pas encore sorti de cette région.
K1 Revue de la fin du précédent skandha des formations.

Ananda, lorsque cette bonne personne, qui cultive samadhi, a mis fin au skandha des formations, les fluctuations subtiles, évanescentes &emdash; la source profonde, imperceptible et pivotale et le fondement commun d'où jaillit toute vie dans le monde &emdash; sont soudain oblitérées. Dans le réseau submergé du karma rétributif des Pudgala, les résonances karmiques sont interrompues.

K2 Introduction à la région du skandha de la conscience.

On est sur le point d'avoir une grande illumination dans le ciel du Nirvâna. C'est comme de regarder vers l'est au dernier chant du coq pour voir le brillant éclat de l'aube apparaissant déjà. Les six facultés sensorielles sont vides et immobiles; il n'y a plus de course frénétique. A l'intérieur et à l'extérieur il y a une profonde clarté. Elle entre sans entrer. Sondant la source originelle de la vie des douze catégories d'êtres dans toutes les dix directions, elle peut contempler cette source sans être tiré dans aucune des catégories. Elle est déjà devenue identique avec les mondes des dix directions. Le brillant éclat ne s'estompe pas, et ce qui était obscur et caché est révélé. Ceci est la région du skandha de la conscience.

J2 A la fin, elle se défait et révèle sa fausse source.

S'il est déjà devenu identique avec les masses qui lui font signe, il peut oblitérer l'individualité des six portes et réussir à les unir et les ouvrir. La vue et l'ouïe deviennent liées de sorte qu'elles fonctionnent de façon interchangeable et pure. Les mondes des dix directions et son propre corps et esprit sont aussi clairs et transparents que le vaidurya. Ceci est la fin du skandha de la conscience. Cette personne peut alors transcender la turbidité des durées de vie. Contemplant la cause du skandha de la conscience, on voit que la négation de l'existence et la négation de la non-existence sont toutes deux irréelles, et que des fausses pensées sens dessus-dessous sont sa source.

I2 Dix attachements au sein de ceci.
J1 L'attachement aux causes et à ce qui est causé.
K1 Lorsque les formations sont parties, la conscience apparaît.

41 Ananda, tu dois savoir que la bonne personne a parfaitement vu que le skandha des formations est vide, et qu'elle doit retourner la conscience à la source. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Elle peut amener les facultés sensorielles individuelles de son corps à s'unir et s'ouvrir. Elle a aussi une conscience compénétrante de toutes les catégories d'êtres dans les dix directions. Comme sa conscience est compénétrante, elle peut entrer dans la parfaite source. Mais si elle considère ce à quoi elle retourne comme une cause de vraie permanence et interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber dans l'erreur de s'accrocher à cette cause. Kapila le Sankhyen, avec sa théorie du retour à la Vérité du Non-Manifeste, deviendra son compagnon. Confus au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Donne le nom et l'enseignement pour l'éveil.

Ceci est le premier état, dans lequel elle crée un endroit auquel retourner, fondé sur l'idée qu'il y a quelque chose à atteindre. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine de l'externalisme.

J2 L'attachement à une capacité qui n'est pas réellement une capacité.
K1 Lorsque les formations sont parties, la conscience apparaît.

42 Ensuite, Ananda, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Elle peut considérer ce à quoi elle retourne comme son propre corps et voir tous les êtres vivants dans les douze catégories à travers l'espace comme découlant de son corps. Si elle interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber dans l'erreur de soutenir qu'elle a une capacité qu'elle n'a pas réellement. Maheçvara, qui manifeste son corps sans limites, deviendra son compagnon. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Donne le nom et l'enseignement pour l'éveil.

Ceci est le second état, dans lequel elle crée une capacité spécifique fondée sur l'idée qu'elle a une telle capacité. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine de la renaissance dans le Ciel du Grand Orgueil où on considère le soi comme parfait et compénétrant tout.

J3 L'attachement à une idée erronée de permanence.
K1 Lorsque les formations sont parties, la conscience apparaît.

43 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Si elle considère ce à quoi elle retourne comme un refuge, elle va soupçonner que son corps et son esprit sortent de là, et que toutes choses dans les dix directions de l'espace surgissent de là aussi. Elle va expliquer que cet endroit d'où toutes choses sortent est le corps vraiment permanent, qui n'est pas sujet à production et à destruction. Pendant qu'elle est immobile au sein de la production et de la destruction, elle pense prématurément qu'elle demeure dans la permanence. Comme elle s'illusionne au sujet de la non-production, elle est aussi confuse au sujet de la production et de la destruction. Elle sombre dans la confusion. Si elle interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber dans l'erreur de prendre ce qui n'est pas permanent pour permanent. Elle va spéculer que le Dieu de Souveraineté (Içvaradeva) est son compagnon. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Lui donne un nom et nous avertit d'y être attentifs.

Ceci est le troisième état, dans lequel elle fait une fausse spéculation fondé sur l'idée qu'il y a un refuge. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine d'une idée tordue de la perfection.

J4 L'attachement à une conscience qui n'est pas réellement conscience.
K1 Lorsque les formations sont parties, la conscience apparaît.

44 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Fondé sur son idée qu'il y a une conscience universelle, elle formule une théorie que toutes les plantes et les arbres dans les dix directions sont sensibles, pas différentes des êtres humains. Elle prétend que les plantes et les arbres peuvent devenir des gens, et que lorsque des gens meurent ils redeviennent des plantes et des arbres dans les dix directions. Si elle tient cette idée d'une conscience universelle sans restriction pour suprême, elle va tomber dans l'erreur de soutenir que ce qui n'est pas conscient a une conscience. Vasishtha et Sainika, qui soutenaient l'idée de conscience d'ensemble, deviendront ses compagnons. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Lui donne un nom et nous avertit d'y être attentifs.

Ceci est le quatrième état, dans lequel elle crée une interprétation erronée fondée sur l'idée qu'il y a un une conscience universelle. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine d'une idée tordue de la conscience.

J5 L'attachement à la naissance qui n'est pas réellement la naissance.
K1 Lorsque les formations sont parties, la conscience apparaît.

45 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Si elle a atteint une souplesse dans la parfaite fusion et le fonctionnement interchangeable de les facultés sensorielles, elle pourrait spéculer que toutes choses surgissent à partir de ces parfaites transformations. Elle cherche alors la lumière du feu, se régale de la pureté de l'eau, aime le flot circulaire du vent, et contemple les accomplissements de la terre. Elle les révère et les sert bien mal. Elle prend ces éléments mondains pour une cause fondamentale et les croit pour éternels. Elle va alors tomber dans l'erreur de prendre ce qui n'est pas de la production pour de la production. Kashyapa et les Brahmanes qui cherchent à transcender la naissance et la mort en servant le feu avec diligence et en rendant un culte à l'eau deviendront ses compagnons. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Lui donne un nom et nous avertit d'y être attentifs.

Ceci est le cinquième état, dans lequel elle poursuit confusément les éléments, créant une cause fausse qui entraîne de fausses aspirations fondées sur des spéculations au sujet de son attachement au culte. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine d'une idée tordue de la transformation.

J6 L'attachement à un refuge qui n'est pas réellement un refuge.

46 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Elle pourrait spéculer qu'il y a une vacuité au sein de la parfaite clarté, et en se basant là-dessus, nier les myriades de transformations, en prenant leur éternelle cessation pour refuge. Si elle interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber dans l'erreur de prendre ce qui n'est pas un refuge pour un refuge. Ceux qui demeurent en Çunyata dans le Ciel de [Ni Pensée ni] Non-Pensée deviendront ses compagnons. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Donne le nom et l'enseignement pour l'éveil.

Ceci est le sixième état, dans lequel elle réalise un état de vacuité fondé sur l'idée de vacuité au sein de la parfaite clarté. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine du nihilisme.

J7 L'attachement à une avidité irréalisable.
K1 Après que les formations aient pris fin, la conscience se manifeste.

47 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Dans l'état de parfaite permanence, elle pourrait renforcer son corps, espérant vivre pendant longtemps dans cette subtile et parfaite condition sans mourir. Si elle interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber dans l'erreur d'être avide de quelque chose d'irréalisable. Asita et ceux qui recherchent la longue vie deviendront ses compagnons. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Donne le nom et l'enseignement pour l'éveil.

Ceci est le septième état, dans lequel elle crée la fausse cause de donner du courage et aspire à une existence mondaine permanente, fondé sur son attachement à la source de vie. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine de fausses pensées d'allongement de la vie.

J8 L'attachement à la vérité qui n'est pas réellement la vérité.
K1 Après que les formations aient pris fin, la conscience se manifeste.

48 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur..

Comme elle contemple l'interconnexion de toutes vies, elle veut s'accrocher aux plaisirs mondains et a peur qu'ils prennent fin. Prise au piège de cette pensée, elle va, par le pouvoir de transformation, s'asseoir dans un palais fleur de lotus, conjurer une abondance des sept choses précieuses, augmenter sa suite de belles femmes, et laisser aller son esprit. Si elle interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber dans l'erreur de prendre ce qui n'est pas la Vérité pour la Vérité. Vignakara deviendra son compagnon. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Donne le nom et l'enseignement pour l'éveil.

Ceci est le huitième état, dans lequel elle dresse le résultat du laisser-aller aux plaisirs mondains, fondé sur la cause de sa pensée déviante. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine pour devenir un démon des cieux.

J9 Auditeurs de nature fixe.
K1 Après que les formations aient pris fin, la conscience se manifeste.

49 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Dans son entendement de la vie, elle distingue le subtil et le grossier et détermine le vrai et le faux. Mais elle ne cherche qu'une réaction dans la récompense mutuelle de cause et d'effet, et elle tourne le dos à la Voie de la Pureté. Dans la pratique de voir la souffrance, l'élimination de l'accumulation, la réalisation de la cessation, et la culture de la Voie, elle demeure dans la cessation et s'arrête là, ne progressant plus. Si elle interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber et devenu un Auditeur de nature fixe. Les Sanghans sans instruction et ceux dont l'orgueil est présomptueux deviendront ses compagnons. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Donne le nom et l'enseignement pour l'éveil.

Ceci est le neuvième état, dans lequel elle aspire à la fruition de la cessation, fondé sur la perfection de l'esprit qui cherche des réponses. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine pour se prendre dans les filets de la vacuité.

J10 Pratyekas de nature fixe.
K1 Après que les formations aient pris fin, la conscience se manifeste.

50 Ensuite, la bonne personne a entièrement vu le skandha des formations comme vide. Elle a déjà mis fin à la production et à la destruction, mais elle n'a pas encore parfait la subtile merveille de la sérénité suprême.

K2 Un entendement erroné entraîne une erreur.

Dans cet éveil parfaitement fusionné, pur et clair, comme elle étudie la profonde merveille, elle pourrait le prendre pour le Nirvâna et échouer à faire d'autres progrès. Si elle interprète ceci comme un état suprême, elle va tomber et devenu un Pratyeka de nature fixe. Les Eveillés par les Conditions et les Eveillés de Façon Solitaire qui ne tournent pas leur esprits au Grand Véhicule deviendront ses compagnons. Confuse au sujet de la Bodhi des Bouddhas, elle va perdre sa connaissance et son entendement.

K3 Donne le nom et l'enseignement pour l'éveil.

Ceci est le dixième état, dans lequel elle réalise la fruition de la profonde clarté fondée sur la fusion de l'esprit avec le parfait éveil. Elle s'égare loin de la parfaite pénétration et tourne le dos à la Cité du Nirvâna, semant ainsi la graine de l'incapacité à surpasser son attachement à la clarté du parfait éveil.

I3 Conclusion sur le mal et ordre d'offrir protection.
J1 Montre comment ceci se produit grâce à l'interaction.

Ananda, ces dix états de Dhyâna sont dus à de folles explications en chemin. S'il se fie à elles, le cultivateur devient confus et prétend avoir atteint la réalisation complète avant d'y être réellement arrivé. Tous ces états sont le résultat des interactions entre le skandha de la conscience et ses efforts mentaux.

J2 La confusion entraînera du mal.

Les êtres vivants obtus et confus ne s'évaluent pas eux-mêmes. Dans ces situations, leurs esprits sont confondus par leurs préférences individuelles et leurs habitudes passées, de sorte qu'ils s'arrêtent pour se reposer dans ce qu'ils prennent pour leur refuge ultime. Ils prétendent avoir pleinement réalisé la Bodhi insurpassée, proférant ainsi un grand mensonge. Lorsque leur rétribution karmique comme externalistes et démons déviants vient à son terme, ils tombent dans les Enfers Impitoyables. Les Auditeurs et Les Eveillés par les Conditions ne peuvent faire d'autres progrès.

J3 Ordre d'offrir protection.

Vous tous devez chérir la résolution de soutenir la Voie du Tathagata. Après mon Nirvâna, transmettez cette porte du Dharma à ceux qui vivent dans l'Age de la fin du Dharma, étant cause de ce que les êtres vivants s'éveillent à sa signification. Ne laissez pas les démons des vues les amener à créer leur propres graves offenses et tomber. Protégez les, réconfortez les, et sauvez les par compassion et éliminez les mauvaises conditions. Permettez leur d'entrer dans la connaissance et l'entendement des Bouddhas avec le corps et l'esprit de sorte que du début jusqu'à l'accomplissement final ils ne s'égarent jamais.

G3 Enseignement de conclusion.
H1 Enseigne d'abord à transcender et certifier.
I1 Certification antérieure de tous les Bouddhas.

C'est grâce à cette porte du Dharma que les Tathagatas du passé, aussi nombreux que de fins grains de poussière dans des éons aussi nombreux que les sables du Gange, ont éveillé leur esprit et atteint la Voie insurpassée.

I2 La fin de la conscience est transcendance.

Lorsque le skandha de la conscience se termine, vos facultés sensorielles actuelles fonctionneront de façon interchangeable. Au sein de ce fonctionnement interchangeable, vous pourrez entrer dans la Sagesse Vajra sèche des Bodhisattvas. Dans votre parfait, clair, pur esprit, il y aura une transformation.

Ce sera comme un pur vaidurya qui contient une lune précieuse, et ainsi tu transcenderas les dix Fois, les dix Demeures les dix Pratiques, les dix Transférences, les Quatre Pratiques Additionnelles, les Dix Bases de style Vajra de la pratique d'un Bodhisattva, et la parfaite clarté de L'Eveil égal.

I3 Parfaite Réalisation de l'Ultime Fruition.

Vous entrerez dans la mer de merveilleux ornements du Tathagata, perfectionnerez la culture de la Bodhi, et retournerez à l'état de non-obtention.

H2 Il nous instruit alors à la protéger et à la maintenir.
I1 Il explique d'abord comment cela s'accorde avec les Honorés du passé.

Ceux-ci sont des états démoniaques subtils que tous les Bouddhas, Honorés du Monde du passé, ont discerné avec leur clarté éclairée alors qu'ils étaient dans l'état de Shamatha-Vipashyana.

I2 Lui ordonne de reconnaître les états démoniaques, et à protéger et maintenir la samadhi.

Si vous pouvez reconnaître un état démoniaque lorsqu'il apparaît et laver la saleté dans votre esprit, vous n'allez pas tomber dans l'erreur avec des vues déviantes.

Les démons des skandhas s'évaporeront, et les démons des cieux seront oblitérés. Les puissants fantômes et esprits perdront l'esprit et fuiront. Et les li, mei, et wang liang n'oseront pas se montrer à nouveau.

Vous n'allez arriver directement à la Bodhi sans la moindre fatigue, en progressant à partir de positions inférieures au Grand Nirvâna sans devenir confus ou découragés.

Si il y a des êtres vivants dans l'Age de la fin du Dharma qui se régalent de cultiver la samadhi, mais qui sont stupides et obtus, qui échouent à reconnaître l'importance de Dhyâna, ou qui n'ont pas entendu prononcer le Dharma, vous devez vous en préoccuper sinon, ils se laisseront prendre à des manières déviantes. Vous devrez obstinément les exhorter à maintenir le Dharani Mantra du Sommet du Bouddha. S'ils ne peuvent la réciter de mémoire, ils faudrait qu'ils l'écrivent et l'affichent dans la Salle de Méditation Dhyâna ou qu'ils la portent sur eux. Alors aucun des démons ne pourra les déranger.

I3 Lui conseille de révérer cet enseignement comme un exemple venu du passé.

Vous devez révérer ce paradigme final de l'ultime culture et progresser dans les dix directions des Tathagatas.

E2 Requête d'explications supplémentaires sur le surgissement
et la cessation des cinq skandhas.
F1 Ananda répète l'enseignement qui précède et fait une requête.

Ananda alors se leva à partir de son siège. Ayant entendu l'enseignement du Bouddha, il s'inclina et le répéta respectueusement, se rappelant chaque mot et n'en oubliant aucun. Alors une fois encore dans la grande assemblée, il s'adressa au Bouddha: «Le Bouddha nous a dit que dans la manifestation des cinq skandhas, il y a cinq sortes de faussetés qui viennent de nos propres esprits pensants. Nous n'avons jamais auparavant été bénis par un enseignement aussi subtil et merveilleux comme celui que le Tathagata vient de donner».

«Ensuite, ces cinq skandhas sont-ils oblitérés tous en même temps, ou s'éteignent-ils en séquence? Quelles sont les limites de ces cinq strates?»

«Nous espérons seulement que le Tathagata, de par sa grande compassion, nous l'expliquera afin de purifier les yeux et illuminer les esprits des membres de cette grande assemblée, et afin de servir d'yeux aux êtres vivants du futur».

F2 Le Bouddha répond à trois questions.
G1 Il répond d'abord qu'ils surgissent de la fausseté.
H1 Il montre la raison des fausses pensées.
I1 Rechercher la source et la trouver vide.

Le Bouddha dit à Ananda: «L'essentielle, vraie, merveilleuse clarté et parfaite pureté de l'éveil fondamental n'admet pas la naissance et la mort, ni la moindre pollution mondaine, et pas même l'espace vide. Tous ceux-ci sont amenés à cause des fausses pensées.

La source de l'éveil fondamental, qui est merveilleusement claire, vraie, et pure, donne faussement naissance au monde matériel, tout comme Yajnadatta devint confus à propos de sa tête lorsqu'il vit sa propre image.

I2 Juge que les spéculations sens dessus-dessous sont erronées.

La fausseté n'a fondamentalement pas de cause, mais dans votre fausse manière de penser, vous mettez en place causes et conditions. Mais ceux qui sont confus au sujet du principe de causes et conditions appellent cela spontanéité. Même l'espace vide est une création illusoire. Combien plus encore le sont causes, conditions et spontanéité, qui ne sont que spéculations faites par le faux esprit des êtres vivants.

Ananda, si tu perçois la naissance de la fausseté, tu peux parler des causes et conditions de cette fausseté. Mais si la fausseté n'a pas de source, il te faudra dire que les causes et conditions de cette fausseté n'ont fondamentalement aucune source. Combien plus encore est-ce le cas pour ceux qui échouent à comprendre ceci et recommandent la spontanéité.

En conséquence, le Tathagata t'a expliqué que la cause fondamentale de tous les cinq skandhas est la fausse manière de penser.

H2 Examen détaillé de la quintuple fausse manière de penser.
I1 La fausse manière de penser du skandha de la forme.
J1 Explique que le corps existe à cause des pensées.

La cause initiale de votre corps fut une pensée de la part de vos parents. Mais si vous n'aviez pas entretenu de pensées dans vos propres esprits, vous ne seriez pas nés. C'est donc grâce à la pensée que la vie se perpétue.

J2 Fournit une analogie pour expliquer en détail.

Comme je l'ai dit auparavant, lorsque vous avez à l'esprit le goût du vinaigre, vous avez l'eau à la bouche. Lorsque vous pensez d'être en train de marcher le long d'un précipice, la plante de vos pieds vous picote. Comme le précipice n'existe pas et qu'il n'y a pas de vinaigre, comment pouvez-vous avoir l'eau à la bouche à la seule mention de vinaigre, si ce n'était pas le cas que votre corps est venu à la suite d'une fausseté?

J3 Conclut en nommant cette fausse manière de penser.

Donc, vous devez savoir que votre présent corps physique provient de la première sorte de fausses pensées, caractérisée par la solidité.

J1 La pensée aboutit aux sensations.

Comme précédemment décrit, de simples pensées à propos d'un haut endroit peuvent réellement faire que votre corps souffre de picotements et de douleurs.

J2 Conclut en nommant cette fausse manière de penser.

De par cette cause, les sensations surgissent et affectent votre corps physique, de sorte qu'à présent vous recherchiez les sensations favorables et que les sensations contraires vous répugnent. Ces deux sortes de sensations qui vous obligent sont entraînées par la deuxième sorte de fausses pensées, qui est caractérisée par une clarté illusoire.

I3 La fausse manière de penser du skandha des pensées.
J1 Corps et esprit en réaction mutuelle.

Une fois que surgissent vos pensées, elles peuvent contrôler votre corps. Votre corps n'est pas pareil que vos pensées, et pourtant, pourquoi est-ce que votre corps suit vos pensées et s'engage dans chaque sorte de saisie des objets? Une pensée naît et le corps saisit en réaction à la pensée.

J3 Conclut en nommant cette fausse manière de penser.

Lorsque vous êtes éveillés, votre esprit pense. Lorsque vous dormez, vous rêvez. Ainsi vos pensées sont excitées à percevoir de fausses situations. Ceci est la troisième sorte de fausses pensées, qui est caractérisée par l'interconnexion.

I4 La fausse manière de penser du skandha des formations.
J1 Défaut de conscience des changements corporels.

Les processus métaboliques ne s'arrêtent jamais; ils progressent par changements subtils: vos ongles s'allongent, vos cheveux poussent, votre énergie diminue, et votre peau se ride. De jour comme de nuit le processus continue, et pourtant vous ne vous éveillez jamais à eux.

Si ces choses ne font pas partie de toi, Ananda, alors pourquoi donc ton corps continue-t-il de changer? Et si elles font vraiment partie de toi, alors pourquoi n'en es tu pas conscient?

J2 Discute de son étendue et conclut par le nom.

Ton skandha des formations continue pensée après pensée sans cesse. Cela est la quatrième sorte de fausses pensées, qui est caractérisée comme étant subtile et cachée.

I5 La fausse manière de penser du skandha de la conscience.
J1 Détruit directement la dualité du vrai et du faux.

Finalement, si votre état pur, clair, brillant, et immobile est permanent, alors il ne devrait pas y avoir de vue, d'ouïe, de conscience ou de connaissance dans votre corps. Si cela est authentiquement pur et vrai, cela ne devrait pas contenir d'habitudes et de fausseté.

Comment se fait-il, alors, qu'ayant vu des choses inhabituelles par le passé, tu finis par l'oublier avec le temps, jusqu'à ce que ni la mémoire ni l'oubli de cela ne demeure; mais qu'ensuite, en voyant soudain cette chose inhabituelle à nouveau, tu t'en rappelles clairement comme avant sans omettre un seul détail? Comment peux-tu imaginer la perméation qui se poursuit pensée après pensée dans cette pure, claire, et immobile conscience?

J2 Se sert d'une analogie pour expliquer.

Ananda, tu dois savoir que cet état de clarté n'est pas réel. C'est comme de l'eau coulant avec rapidité et qui paraît immobile à la surface. À cause de sa rapidité, tu ne peux pas percevoir le courant, mais cela ne signifie pas pour autant qu'elle ne coule pas. Si ceci n'était pas la source des pensées, alors comment pourrait-on être sujet à de fausses habitudes?

J3 Indique soigneusement son moment de cessation.

Si tu n'ouvres pas ni n'unis tes six facultés sensorielles de sorte qu'elles fonctionnent de façon interchangeable, cette fausse manière de penser ne cessera jamais.

C'est pourquoi ta vue, ton ouïe, ta conscience, et ta connaissance sont présentement attachées ensemble par de subtiles habitudes, de telle sorte qu'au sein de la profonde clarté, existence et non-existence sont toutes deux illusoires. Ceci est la cinquième sorte de pensées sens-dessus-dessous extrêmement subtiles.

H3 Conclusion générale sur ce que la fausse manière de penser entraîne.

Ananda, ces cinq skandhas de réception se développent avec cinq sortes des fausses pensées.

G2 Répond sur la profondeur du monde des skandhas.

Tu voulais aussi connaître la profondeur et étendue de chaque domaine. Forme et vacuité sont les frontières de la forme. Contact et séparation sont les frontières de la sensation. Se rappeler et oublier sont les frontières de la pensée. Destruction et production sont les frontières des formations. La profonde pureté venant à s'unir avec la profonde pureté appartient aux frontières de la conscience.

G3 Répond sur la soudaineté ou la progressivité de la cessation.

A leur source, ces cinq skandhas surgissent par strates. Leur naissance est due à la conscience. Leur cessation commence avec l'élimination de la forme.

Tu pourrais n'avoir qu'un éveil soudain au principe, auquel point ils disparaîtraient tous simultanément. Mais en termes du spécifique, ils ne sont pas tous éliminés en une fois, mais en séquence.

Je t'ai déjà montré les noeuds faits dans le tissu de Karpasa. Qu'est-ce que tu ne comprends pas, qui te fait à nouveau poser cette question?

F3 Conclut par une exhortation à transmettre cet enseignement.

Tu dois acquérir un entendement complet de l'origine de cette fausse manière de penser et alors transmettre ton entendement aux cultivateurs du futur Age de la fin du Dharma. Fais leur reconnaître cette fausseté et donner naturellement naissance à un profond dédain pour elle. Fais leur connaître le Nirvâna de sorte qu'ils ne s'attardent pas dans le Triple Monde.

B3 Section de propagation.
C1 Compare avec les bénédictions des offrandes aux Bouddhas.

Ananda, suppose que quelqu'un devait offrir une quantité des sept choses précieuses qui remplissent l'espace dans les dix directions à autant de Bouddhas qu'il y a de grains de poussière, les servant attentivement et leur faisant des offrandes sans laisser un seul moment passer en vain. Penses-tu que cette personne tirerait beaucoup de bénédictions en faisant une telle offrande aux Bouddhas?

Ananda répondit: «Comme l'espace est sans limites, la choses précieuses le seraient aussi. Dans le passé, quelqu'un donna au Bouddha sept pièces et renaquit par voie de conséquence en tant que Roi qui fait tourner la Roue. Comme pour cette personne qui remplit maintenant tout l'espace et toutes les terres de Bouddha avec une offrande de choses précieuses que ne pourraient pas être imaginées à travers des éons sans fin, comment pourrait-il y avoir une limite à ses mérites?»

Le Bouddha dit à Ananda: «Tous les Bouddhas, Tathagatas, disent des paroles qui ne sont pas fausses. Il pourrait bien y avoir une autre personne qui aurait personnellement commis les Quatre Offenses Majeures et les dix Parajikas de sorte que, en un instant, elle aurait à passer par les Enfers Avici dans ce monde et les autres, jusqu'à ce qu'elle ait passé par tous les Enfers Impitoyables dans les dix directions, sans exception».

Et pourtant, si elle pouvait expliquer cette porte du Dharma ne fut-ce que l'espace d'une pensée à ceux qui vivent dans l'Age de la fin du Dharma qui ne l'auront pas encore étudié, ses obstacles à cause de ses offenses serait éradiqué de par cette pensée, et tous les enfers où elle aurait dû subir la souffrance deviendraient des terres de paix et de béatitude.

La mérites qu'elle obtiendrait surpasseraient ceux de la personne susmentionnée par des centaines de milliers de millions de milliards de fois, certes de tant de fois qu'aucun calcul ou analogie ne pourrait l'exprimer.

C2 Fait valoir la suprématie de deux bénéfices.

Ananda, si des êtres vivants peuvent réciter ce Sûtra et maintenir ce mantra, je ne pourrais pas décrire, même dans d'interminables kalpas, à quel point ses avantages seront grands. Ayez fois en l'enseignement que je viens de donner. Cultivez en accord avec cela, et vous réaliserez directement la Bodhi sans rencontrer de karma démoniaque.

C3 Conclut avec la béatitude dharmique ressentie par la grande assemblée.

Lorsque le Bouddha eût fini de dire ce Sûtra, les Bhikshus, Bhikshunis, Upasakas, Upasikas, et tous les dieux, humains, et asuras de ce monde, de même que tous les Bodhisattvas, ceux des Deux Véhicules, les Sages, les immortels, et purs jeunes gens dans les autres directions, et les puissants fantômes et esprits de résolution initiale se sentirent tous euphoriques, rendirent obéissance, et se retirèrent.

Shurangama Sutra Chapter 10

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